Le taux de chômage était passé de 8,8% à 44% en cinq ans. Les capacités de production de l’industrie n’étaient utilisées qu’à 41%. Les ouvriers qui n’étaient pas licenciés devaient travailler jusqu’à 14 heures par jour. Le rendement par ouvrier et par heure augmenta de 16%. Les salaires réels nets diminuent de 36% dans le même temps. Les industriels et banquiers obtiennent 1,37 milliards de réduction d’impôt mais les impôts indirects sur les produits de première nécessité augmentent de deux milliards. Le parlement vote la suppression ou la diminution des allocations de chômage pour 1,2 millions de chômeurs. Le gouvernement fait de « l’assainissement des finances publiques » son objectif principal. Une « taxe d’urgence » de 4% est prélevée sur les salaires des fonctionnaires et des employés. L’assurance maladie est amputée de 300 millions. Certaines taxes sur les produits de base sont relevées de 600%. Un an plus tard une ordonnance diminue les salaires de 10 à 15%, impose l’annulation des conventions collectives, supprime le droit de grève, instaure la diminution des allocations et l’augmentation des cotisations sociales et proclame l’état d’exception. Hitler remporte les élections législatives en mars.